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Chapter 2 - Chapitre1: Celui qui observe dans l'ombre.

On m'appelle Kael inquisiteur de l'Ordre Noir.

Un titre austère, murmuré comme une prière… ou une malédiction. Je suis l'ombre que l'Église lâche quand elle veut faire taire les murmures sans laisser de traces. Je suis le témoin du pourrissement de ce monde. Et ce soir, je suis sa lame.

La nuit s'était abattue sur Val'Dorn comme un linceul. Un vent râpeux glissait entre les dalles craquelées, transportant les odeurs d'huile rance, de sang séché, de fruits trop mûrs et de sueur nerveuse. Les ruelles de l'Anneau Gris, étroites et tortueuses, formaient un labyrinthe vivant, infecté d'ombres humaines.

Je marchais lentement, ma cape noire retenant la poussière du sol. À ma gauche, un vendeur d'encens soupçonné d'alchimie illégale dissimulait ses fioles sous une table. À ma droite, un bordel voilé d'étoffes fanées déversait des rires trop aiguës et des plaintes étouffées. Des lanternes bleuâtres pendaient le long des façades, crépitant faiblement, comme si la lumière elle-même hésitait à rester.

Les gens s'écartaient à mon passage. Certains détournaient le regard, d'autres s'agenouillaient furtivement pour simuler la piété. Une vieille femme brûlait un parchemin rituel à l'entrée de sa boutique de masques de bois. Elle chuchotait des mots interdits, qu'une oreille banale aurait ignorés mais pas moi.

Un enfant me fixa. Son œil gauche était bandé, l'autre brillait d'une étrange lueur jaune. Je ralentis. Il ne bougea pas. Puis il disparut dans une alcôve. Probablement un rappelé ou pire.

Des cloches lointaines sonnèrent la onzième heure. Le couvre-feu officiel. Mais ici, on l'appelait « l'heure du dernier souffle ». Le moment où les cœurs s'accélèrent, où les rumeurs deviennent des cris, et les hommes des bêtes.

Je passai devant un temple effondré, tagué de symboles blasphématoire. Devant un abattoir reconverti en taverne où l'on servait du vin noir et des mensonges sucrés. Puis devant une maison close camouflée en confessionnal. Tout Val'Dorn portait un masque. Et moi… je voyais à travers.

Puis je le sentis. Une présence. Une dissonance dans l'air.

Mon pas ralentit. La ruelle devant moi s'ouvrait sur un espace plus large, à moitié dissimulé sous un auvent effondré.

Il était là. Debout. Seul.

Grand, sec, vêtu comme un ancien prêtre. Mais ses yeux… ils brûlaient.

— Pouvoir… pourvoir… pouvoir ! Je veux plus de pouvoir ! cria-t-il en riant frénétiquement.

Il m'avait repéré. Et il m'attendait.

— Tu es arrivé plus tôt que prévu… Je vois qu'il n'a pas pu te retenir bien longtemps, dit-il en levant les yeux au ciel.

— Je vais m'occuper de toi personnellement. Et ils me récompenseront.

Son rire éclata, un son si glacé qu'il sembla fendre l'air. Un rire qui glacerait le sang et les os.

Il fit un pas vers moi, tendant les bras, comme en prière.

— Mon cher Inquisiteur… laisse-moi te poser une question.

Je restai silencieux.

— Sais-tu pourquoi certains sont bénis plus que d'autres ? Tu ne réponds pas ?

Je ne lui répondit pas.

Très bien, je vais continuer alors.

— C'est parce que les dieux, dans leur pitoyable et fausse miséricorde, accordent plus de bénédictions en échange d'un lourd sacrifice.

— Et ce sacrifice… ce n'est nul autre qu'une vie de malchance, et de souffrance, offerte à une personne choisie par les dieux eux-mêmes en échange de plus de pouvoir divin.

— Comme le dit le dicton : plus la lumière est grande, plus l'ombre est forte… Et on aura beau essayer de la contenir… elle finira toujours par sortir au grand jour.

Il lança son attaque.

Je n'hésitai pas.

Surcharge sensorielle : 4 secondes.

Mon monde ralentit. Son cœur, ses muscles, ses intentions : je vis tout.

Je frappai.

Il vola contre un mur. Sang. Os.

Je m'approchai, posai le pied sur sa poitrine.

— Tu ne mérites ni leur pardon… ni le mien.

— Ce n'est pas fini… tu es comme moi… tu entendras… bientôt… murmura-t-il en souriant.

Je mis fin à sa phrase d'un mouvement sec.

La purification était accomplie.

Plus tard ce soir là une personne se rendit à l'endroit où se trouvait le corps.

__ Il n'aura pas été bien utile celui là enfin bon il sera toujours utile dans mon garde manger.

La mystérieuse personne effaça toute trace d'affrontements et déplaça le cadavre en pleine décomposition en le dévorent.

__ Infecte il n'était pas encore prêt à être consommé pas grave je le conserverai pour plus tard.

Las mystérieuse personne se retourna et partie tout en montrant qu'elle était une très belle femme .

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