<< Aujourd'hui un seul de nous vivra !!! >>
Le sol tremblait,
Le Golem de boue invoqué par George avança le premier, Bras écartés il a frappé,
Sa masse lourde faisait résonné le sol à chacun de ses pas, et un peu de boue éclaboussait à chacun de ses mouvements
Le colosse de glace invoqué par Amélia n'était pas en reste il vacilla d'abord puis riposta, d'un uppercut tranchant.
Son poing s'enfonça dans le menton de son ennemi, éclatant un flot de boue qui rejaillit en cascade.
Le monstre de boue encaisse. Sa tête se déforme, et se reforme aussitôt. Il répond d'un coup de la masse de terre qu'il tenait.
Le bras de glace se fendit, une fracture nette courte jusqu'à l'épaule.
Amélia jura, serrant les poings, elle poussa son colosse de glace à continué. Le golem de glace insensible à la douleur, fonça.
Ses pas soulèvent une bourrasque glaciale. Il chargea, et planta son épaule dans le torse du géant visqueux.
L'impact résonna alors dans la pièce. Le golem de boue présentait maintenant un renflement, sa poitrine se creusa, s'affaissa. Mais déjà, la vase se s'agglutina pour recouvrir la crevasse.
George rit.
<< Tu peux le briser mille fois, il renaîtra mille fois !>>
Le golem de glace silencieusement, les yeux bleus brûlant. Il frappa, encore et encore. Des éclats volant, la boue éclaboussant.
Un bras. Deux bras. Le géant de glace martela comme une avalanche.
Mais la boue absorbe, encaisse, reforme.
Puis vient la contre-attaque.
Le golem de boue ouvrit ses bras pour accueillir le golem de glace d'Amélia, puit les refermât comme une trappe. Le colosse glacé étais alors fermement saisi dans une étreinte écrasante.
Le craquement était net. Des fissures zébrèrent tout le torse du géant de glace. Des morceaux tombèrent, scintillant au sol.
Amélia hurla, son mana fluctuant, elle ordonna au colosse :
<< Libère-toi ! >>
À ce moment, Amélia fit en sorte que le golem de glace concentre son énergie. Son corps devenant une bombe de givre
Une explosion glaciale éclata, projetant des fragments gelés dans toutes les directions.
La cage de boue se brisa. Le colosse de glace s'extirpa, reculant, titubant
Son flanc gauche était en miettes, un trou béant laissa entrevoir la lumière bleue qui pulsait en lui.
Il tremblait, mais ne s'effondra pas
Il tendit son bras restant. Une lance de glace jaillit, longue, acérée et volant droit vers le golem en face
Le projectile transperça l'épaule du golem de boue, le clouant en arrière. La masse recula, le sol tremblant sous l'impact.
Amélia prit une bouffée d'air, les yeux brillants
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Mais le colosse de boue fit quelque chose auquel personne ne s'attendait,
Sa blessure s'ouvrit grand, s'élargit… puis engloutit la glace comme une gueule. Le Golem de George dévora la lance, l'absorba, et referma la plaie.
George tendit la main et parla calmement
<< Plus fort >>
Le géant de boue s'abaissa et posa ses paumes au sol, La terre se liquéfia autour de lui.
Des vagues de vase jaillissant comme des tentacules, engloutissant le terrain.
Le colosse de glace fut pris dans une marée brune. La boue s'accrochant à ses jambes, montant jusqu'à ses genoux, et tirant sur lui comme un marécage vivant.
Il frappa, se débâtit, chaque mouvement étant plus lent que le précédant, plus lourd.
Le géant de boue s'avança, massif, implacable. Ses yeux jaunes brillèrent dans le marécage de vase.
Un pas.
Deux pas.
Il était là, face à lui.
Le golem de glace tenta alors un coup de poing désespéré, le bras fendant l'air, mais s'enfonçant toujours dans la poitrine molle de son rival. Il resta coincé. Prisonnier.
Le colosse de boue refermât ses bras
Et … un craquement retentit
Le bras du golem de glace se détacha, éclatant en mille morceaux.
Amélia hurla
<< Non !>>
Le géant de glace recula, déséquilibré, mutilé, sa circulation magique vacillant son circuit partiellement détruit
Le golem de boue leva une dernière fois son poing, immense, couvert de vase. Et l'abattit sur le torse du colosse gelé.
L'impact fit exploser une pluie de cristaux. Le torse du géant s'ouvrant en fissures béantes
Son cœur glacé pulsant à nu, la sphère bleue tel un cœur lui fournissant l'énergie d'avancer
Le colosse tituba une nouvelle fois, s'effondrant presque.
George exultant
<< À genoux ! >>
Le golem de boue s'élevant, immense, ses deux bras levés. Autour de lui, le marais enflant, le sol entier déveuvant une vague visqueuse prête à engloutir la salle et le manoir
Le colosse de glace, brisé, un bras manquant, ses fissures luisantes, tenta de se redresser sous le contrôle d'Amélia, ses yeux bleus vacillant.
Le moment était critique.
Le Golem de boue insurmontable
Le combat attint alors son plus grand tournant
…
Je serre les dents, mon souffle givre l'air froid devant moi
Mon énergie magique tremble, fissuré par la tension
Mon golem a tenu, mais à quel prix. Son torse est creusé par des failles béantes, son bras gauche n'est plus qu'un tas de morceaux gelés au sol
Chaque fois que je tente de forcer, chaque fois que je lui ordonne d'avancer, je sens sa résistance, la lourdeur de la boue qui l'enserre
George jubile, son rire roule dans l'air comme une vague grasse. Son golem, monstrueux, immense, absorbe, engloutit, se reforme sans cesse. Tout ce que je brise se referme, tout ce que je lance disparaît dans sa masse
C'est comme frapper la mer avec une épée
J'ai cru pouvoir le figer, j'ai cru pouvoir durcir ses membres, le briser de l'intérieur. Mais chaque tentative s'est retournée contre moi La glace devient sa nourriture il la fait fondre l'intérieur de son corps et absorbe l'eau
Mon golem vacille, je le sens faiblir dans mon esprit
Ses yeux bleutés clignotent, perdent de leur éclat. La pression de la boue l'écrase, la masse le tire vers le sol
Chaque mouvement coûte plus cher, chaque ordre gronde dans ma poitrine comme une brûlure.
Je ne peux pas continuer comme ça.
Un bras contre deux, un torse fissuré, une magie qui s'épuise, et George qui gagne du terrain, lentement, implacablement.
Je ferme les yeux une seconde, Le vacarme des géants s'efface. J'écoute seulement le rythme de mon souffle, j'analyse, je n'ai pas le droit de céder … Pas maintenant.
Il croit déjà avoir gagné, il pousse, il hurle, il ordonne à sa créature de tout engloutir
C'est le moment.
Je ne gagnerai pas avec un seul golem, je le sais depuis que mes éclats se sont enlisés dans sa boue
Mais je peux retourner sa certitude contre lui. Je peux lui faire croire que je m'accroche, que je lutte encore pour sauver mon colosse de glace
Alors je joue
Je force mon golem à se redresser, à relever sa carcasse brisée, je lui tends chaque mouvement comme une corde raide
Son poing unique fend l'air, frappe le torse du géant de boue. L'impact est mou, inutile, mais je n'ai pas besoin qu'il soit décisif. J'ai besoin d'attention, j'ai besoin que George reste concentré sur ce duel, aveugle à ce que je prépare derrière
Je sens la fatigue mordre mes veines, Chaque onces de mana sifflent, brûlent
Mais je tiens
Mon esprit bifurque, se divise. Une moitié reste accrochée au golem de glace, l'autre commence déjà à ce connecté à mon anneaux spatiale
Un deuxième cœur, un deuxième souffle, un deuxième golem
Pas grand, pas massif. Mais assez pour briser l'équilibre.
Le sol tremble à nouveau, la boue s'élève, s'abat. Mon colosse de glace se courbe sous l'impact, son torse éclate un peu plus. George rugit de triomphe.
<< Tombe ! >>
Hurle t'il
<< Tombe et disparais ! >>
Je laisse mon golem s'agenouiller, je lui ordonne de plier, d'offrir une faiblesse
George croit gagner, Son rire enfle. Son colosse s'avance, prêt à écraser le cœur glacé mis à nu.
Je serre les doigts une nouvelle lumière bleu glacé apparait
Un deuxième colosse s'élève.
…
Mon énergie brûle, mes doigts tremblent
Mais je tiens
Mes veines éclate une à une, comme des cicatrices qui s'illuminent ett dans la clarté bleue, elle apparaît
Un second golem
Haut, majestueux, mais son corps n'a rien de la rudesse anguleuse du premier
Celui-ci est taillé avec grâce, des courbes solides, un port de reine
Ses hanches sont larges, ses épaules droites, son torse sculpté comme une armure ancienne
Ses yeux s'allument d'un éclat d'azur, et sa longue chevelure figée en glace s'effondre en mèches cristallines sur ses épaules.
Une silhouette féminine, une guerrière
George s'interrompit net, son rire s'étrangla, ses yeux écarquillèrent et se fixèrent sur la nouvelle créature
Puis vient le hurlement
<< Amélia ! Tu m'as menti ! Tu m'as toujours caché ça ! Même après notre mariage ! Tu préparais ta trahison depuis le début ! >>
Je le regarde, mon souffle est glacé, mes lèvres serrées
Sa colère est si prévisible, si théâtrale, il ne comprend toujours pas …
<< Tu n'as jamais voulu voir, George. Si tu avais vraiment levé les yeux sur moi une seule fois, tu aurais su .Je ne t'ai rien caché, c'est toi qui n'as jamais voulu savoir »
Il serre les poings, fou de rage, son mana éclate, et son golem de boue rugit, levant ses bras énormes
La vase monte, se gonfle comme une vague
Il veut noyer mes deux créations dans sa marée
Mais il est déjà trop tard.
Je tends mes deux mains mon mana et les cercles de contrôle des deux golems se lient.
Deux flux, deux volontés, se rencontrent
Les cercles de contrôles des deux golems résonne et mes créatures de glace s'approchent l'une de l'autre
Leurs corps s'entrelaçant elles s'unissent
Le colosse brisé et la guerrière nouvelle apparu fusionnent, se fondent dans un éclat aveuglant
Réapparu les fissures avait disparu, les morceaux se recombiné, et la silhouette changé
Plus élancée que le premier, plus massive que la seconde. Des plaques d'armure cristalline s'imbriquent, une cape de givre se déploie dans le vent
Quand la lumière retombe, elle est là.
La Chevalière des Glaces
Une épée de cristal, longue de trois mètres, brille dans sa main droite. Son autre bras porte un bouclier rond taillé dans un bloc de givre. Ses yeux azur brûlent comme deux flammes polaires.
Je le sens, sa puissance circule en moi
Plus stable, plus lourde, plus vivante
George recule, son golem s'élance, Une massue de terre maintenant boueuse tombe comme une avalanche
Mais ma Chevalière lève son bouclier, encaisse le choc. La vague éclate sur elle, se brise en mille éclaboussures
Elle avance
Son épée fend l'air, tranche un bras entier du colosse de boue
La masse visqueuse éclate, se répand au sol, George hurle, force son golem à se reformer, mais déjà ma Chevalière est sur lui.
Je sens la force de ses pas, le sol gèle sous ses pieds, son aura telle une tempête de givre
Un coup
Son épée fend la jambe du monstre de boue, le colosse titube alors
Un autre coup
Le bouclier écrase sa poitrine, le géant recule, s'effondre à moitié dans son propre marais
George s'étrangle de colère, sa voix grondant :
<< Ce n'est pas toi ! Ce n'est pas ta magie ! Tu m'as volé ! Tu m'as toujours trahi ! »
Je tempère mon mana, mon souffle reste calme.
<< Non George, c'est moi, c'est toujours moi. Et je me rends compte que tu ne m'as jamais vraiment vu >>
Le golem en forme de Chevalière avance encore. Le colosse de boue se débat, s'élargit, tente d'engloutir le sol entier. Mais chaque vague se fige, chaque assaut se brise.
Un dernier coup, l'épée de glace s'abat, fend le torse du monstre de haut en bas. Une faille énorme s'ouvre, et le golem de boue s'effondre dans un fracas de boue explosant
George recule, ses veines éclatent sous la surcharge et le retour négatif du à la mort de son golem vital
Son mana vacille, ses jambes tremblent
Il trébuche
Quand il relève les yeux, l'ombre de mon golem se dresse au-dessus de lui. Son épée, immense, c'est abaissée lentement, inexorablement, jusqu'à se poser sur sa gorge
Le froid mordant sa peau et faisant frémir son corps
Nos regards se fixèrent une nouvelle fois
Et pour la première fois, il tremblât de peur
