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les enfants cannibal

Ezema_10
7
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Synopsis
Titre : Les Enfant cannibal. Genre : Horreur psychologique, fantastique, horreur morbide, thriller surnaturel Créateur : EZEMA Stevy Valentin Format : Série courte, 13 épisodes + finale Public cible : Adultes, amateurs d’horreur sombre et de récits psychologiques --- Synopsis général : Dans un monde où l’enfer et la réalité humaine se mêlent, un enfant naît dans un petit village paisible, marqué par une prophétie obscure. Rapidement, il devient le réceptacle du Prince des Lamentations, un être jadis humain qui dévore les peines et les âmes pour apaiser sa propre douleur. À travers les villages, les Gardiens des Enfers, six êtres chargés de maintenir l’équilibre entre mort et vie, traquent le Prince. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que le petit garçon est le grand frère du Prince, lié à lui par le sang et la malédiction. Ensemble, ils dévorent, détruisent et grandissent dans la noirceur, laissant derrière eux des villages anéantis. La série se termine par la fusion définitive des deux frères, qui deviennent le Lamentateur, une incarnation vivante de la faim, de la douleur et des lamentations humaines. --- Personnages principaux : 1. Le Prince des Lamentations Âge : Apparence enfantine / devient adulte surnaturel Caractéristiques : Dévoreur d’âmes, pleureur éternel, puissance croissante à chaque victime Rôle : Antagoniste central, symbole de la vengeance des pleurs humains 2. Le petit garçon / grand frère du Prince Âge : Enfant Caractéristiques : Maître du lien familial avec le Prince, manipulateur, devient complice Rôle : Traître aux Gardiens, guide du Prince, amplifie la destruction 3. Les Gardiens des Enfers (6) Rôles : Maintenir l’équilibre entre les mondes humains et infernaux Caractéristiques : Mi-dieux, mi-exorcistes, chacun maîtrise des pouvoirs spécifiques liés à la chasse et au contrôle des créatures infernales Conflit : Tenter d’arrêter le Prince malgré sa puissance croissante 4. Les Maîtres Nganga (mentionnés) Rôle : Défenseurs du Bien, capables de purifier les âmes Interaction : Contraste avec les Gardiens et le Prince, symbolisant la limite entre le bien et l’ordre brutal --- Lieux principaux : Le village natal de l’enfant : point de départ de l’horreur Villages détruits : chacun sert de terrain de démonstration de la puissance du Prince Zhoka : centre du commerce dans le royaume de Nyaki, cible de la traque finale L’entrepôt final : lieu humide et sale où les frères dévorent des centaines de corps humains, symbolisant leur triomphe --- Éléments clés de l’intrigue : 1. Naissance de l’enfant et annonce prophétique 2. Première manifestation du Prince dans le village 3. Massacres et transformation du Prince par la dévoration des villageois 4. Intervention des Gardiens et leur traque du Prince 5. Révélation du petit garçon comme grand frère et allié du Prince 6. Fusion et formation du Lamentateur 7. Destruction finale et festin de corps humains dans l’entrepôt --- Thèmes principaux : La douleur et la culpabilité transformées en puissance La dualité du bien et du mal, et les zones grises entre les deux Le lien du sang et la malédiction familiale La faim métaphysique et le cycle éternel des lamentations humaines La peur du monde ordinaire face à l’inexplicable --- Tonalité et style : Horreur viscérale et psychologique Atmosphère lourde, cauchemardesque et morbide Mélange de réalisme et de fantastique, avec des descriptions détaillées des massacres et de la dévoration Suspense soutenu par le mystère du Prince et du petit garçon --- Message / Morale (implicite) : La série explore comment la douleur et les traumatismes peuvent devenir destructeurs lorsqu’ils ne sont ni entendus ni contenus, et comment même les liens familiaux peuvent devenir des instruments de malédiction
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Chapter 1 - la naissance.

Approche… approche ! J'ai une histoire pour toi.

Ce matin-là, tout semblait ordinaire.

Les gens se levaient, partaient à leurs occupations, insouciants. Puis, une voix éclata dans le ciel — si forte, si étrange, qu'elle fit presque cesser le temps.

Le village tout entier s'arrêta.

La voix disait :

> « Il est là ! L'enfant de ma sœur ! La lumière tant attendue ! »

Elle parlait avec une joie folle, un bonheur incompréhensible — sauf pour ceux qui savaient ce que ce genre de naissance signifiait.

Dans une petite hutte, une femme venait de donner vie à un fils.

Le village accourut, apportant des présents comme le veut la coutume. Ceux qui n'avaient rien promis revinrent le lendemain, pour bénir l'enfant.

Une heure s'était écoulée depuis la naissance. Devant la hutte, des femmes dansaient, riaient, chantaient.

Mais au loin, dans la forêt, quelqu'un marchait.

C'était un homme — immense, imposant. À chacun de ses pas, l'air semblait se troubler. Son odeur empestait le soufre, le bois brûlé, la cendre encore chaude.

Il murmurait des mots qu'on ne comprenait pas, poussant ceux qui se trouvaient sur son chemin. Plus il approchait du village, plus son odeur devenait insoutenable.

Dans sa main gauche, il tenait un fouet — un assemblage de racines tressées, serties de pierres et d'os humains. Un instrument né de l'enfer lui-même.

Lorsqu'il atteignit la hutte, il entra sans prévenir, projetant au sol tous ceux qui bloquaient l'entrée.

D'un geste brusque, il leva son fouet. Les parents, p

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L'enfant et l'enfer – Partie II : Le cri de la mère

Ltrifiés d'horreur.

Et pourtant… la mère bougea.

Le silence, d'abord total, devint une matière lourde.

On aurait pu entendre tomber la cendre sur le sol.

Les yeux de la mère, grands ouverts, fixaient son enfant inerte.

Une larme coula — mais ce n'était pas de la douleur… c'était autre chose.

Un éclat rouge, profond, comme une braise sous la peau.

L'homme au fouet la regardait sans un mot.

Son souffle brûlait l'air, son ombre semblait plus vaste que la hutte.

Et alors qu'il allait frapper une seconde fois, la mère posa la main sur le sol.

Le sol se mit à trembler.

Des fissures s'ouvrirent sous elle, comme si la terre refusait d'obéir aux lois du monde.

La paille de la hutte s'enflamma sans feu, les murs pleuraient une fumée noire.

Et la femme parla, d'une voix qui n'était plus la sienne :

> — Tu as osé toucher à la chair du pacte…

Tu as blessé ce que même les cieux ne pouvaient juger.

L'homme recula d'un pas, serrant plus fort son fouet.

Mais ses doigts se mirent à brûler. Le cuir se colla à sa peau, comme s'il refusait de le servir.

Le fouet pleurait du sang.

La mère se leva. Ses cheveux flottaient dans un vent invisible, ses yeux étaient deux soleils inversés : noirs en leur centre, dorés sur les bords.

Elle prit l'enfant dans ses bras.

Son sang coulait encore, mais là où il touchait la peau de la mère, la plaie se refermait lentement, laissant une marque en forme de croissant, juste sur le cœur du bébé.

> — Cet enfant n'est pas lumière, murmura-t-elle.

— Il n'est pas ténèbres non plus.

— Il est le pont.

L'homme à l'odeur de soufre comprit alors. Il tomba à genoux, frappé d'effroi.

Les ombres de son corps s'échappaient de lui, comme si quelque chose l'arrachait à lui-même.

La mère s'approcha, posant une main sur sa tête.

Le geste semblait doux, presque tendre.

Mais lorsqu'elle parla, sa voix n'était plus humaine :

> — Retourne dire à ton maître… que l'enfer a perdu sa part.

— Ce monde est à nouveau déséquilibré.

Et l'homme hurla, se décomposant dans une pluie de cendres.

La hutte s'écroula, avalée par le sol.

Quand les villageois revinrent, il ne restait rien — ni la mère, ni l'enfant.

Seulement un cercle de cendre, et au centre, une petite empreinte de pied, encore chaude.