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Chapter 1 - Echo of Past - Hypnos [One-shot]

 

 

« Le rêve n’est pas une échappatoire. C’est un royaume. Et moi, j’en suis le geôlier. »

— Hypnos, Émissaire de la Mort

 

ACT I : Hypnos – Seigneur des Royaumes Oniriques

Le Royaume des Brumes Douces était en fête, comme chaque autre jour.

Des coussins nuageux flottaient dans les airs, des rubans d’étoiles serpentaient entre les dômes pastel, et des peluches animées couraient dans tous les sens, poussant de petits cris joyeux. Des créatures trop rondes pour voler lévitaient tout de même, par simple caprice onirique.

Au centre, un petit garçon riait à gorge déployée.

Il portait une tunique argentée, brodée de fils de lune, et ses cheveux en bataille semblaient tissés de filaments d’obscurité douce. Ses yeux, pourtant clos, vibraient d’une énergie enfantine.

— Plus vite, plus vite, Chouminou ! cria-t-il en chevauchant un panda ailé.

Le panda miaula en réponse, avant de foncer entre deux arches de sucre cristallisé. Deux autres peluches — l’une en forme de flamme bleue, l’autre en lapin géométrique — suivaient en piaillant.

Puis tout s’arrêta.

Une porte s’ouvrit dans le vide.

Rectangulaire. Froide. Parfaitement noire.

Le garçon sauta au sol en silence.

Son sourire s’effaça aussitôt.

Il se redressa. Lentement. Très lentement.

Et lorsqu’il leva les yeux vers la silhouette qui venait d’entrer… son regard était devenu glacial.

— Tu oses interrompre mes Jeux ?

La créature qui venait d’apparaître était longiligne, vêtue d’un uniforme d’administratif fait d’ombres brodées. Sa tête était masquée par une structure d’onyx, percée de fentes lumineuses. Elle s’inclina profondément.

— Pardonnez-moi, Seigneur Hypnos.

Un silence.

— Parle.

— Il y a… des remous.

Le garçon ne broncha pas.

— Une présence incohérente a fracturé l’Axe des Royaumes Mineurs. Trois dômes effondrés. Douze rêves dévorés.

— Dévorés ?

— Oui, Seigneur. Absorbés. D’après les Sentinelles, ce n’est pas une entité native… mais un intrus. Un fauteur de trouble.

Le petit garçon détourna les yeux vers ses peluches figées.

— Quel genre d’imbécile oserait perturber un rêve sans permission… ?

Sa voix, bien que douce, avait perdu toute trace d’innocence.

— Un nom ?

— Aucun. Il est masqué par un voile… noir.

Le regard d’Hypnos se durcit.

Un clignement.

Et toutes les peluches se pétrifièrent d’un coup, comme figées par une onde cosmique.

— Très bien, murmura-t-il.

Il tourna lentement la tête vers l’axe central du royaume.

Encore un insecte qui ignore sa place…

Je n’ai pas envie de perdre mon temps avec ça.

Umbra. Sors.

Une ombre immense, glaciale, jaillit de sa silhouette —

comme exsudée par les pores d’un rêve devenu noirceur.

— Tu vas t’occuper de l’intrus.

Mais ne le dévore pas…

Pas tout de suite.

Fais-lui vivre ses pires cauchemars.

Un par un.

Pour ce qui lui semblera une éternité.

Et quand tu sentiras que l’instant est juste…

savoure-le.

Lentement.

Morceau par morceau.

Umbra s’effaça dans un chuchotement d’ombre.

Comme aspiré par le sol.

Hypnos, lui, se laissa tomber sur son trône de brume,

le regard déjà ailleurs.

Il claqua des doigts.

Un plateau de friandises oniriques apparut dans l’air.

Il en prit une. La mâcha lentement.

Le sucre éclata sur sa langue.

— Hmmm… Fraise et agonie mentale. Ma préférée.

Puis, il soupira.

Un long souffle, léger. Presque contenté.

— Une journée normale…

Et soudain.

Les murs vibrèrent.

Les arches se gondolèrent légèrement.

Le sol, pourtant fait d’éther solide, pulsa une première fois.

Hypnos, accroupi, jouait encore avec ses peluches animées.

Un sourire aux lèvres, un léger chant au creux de la gorge.

Il leva un sourcil.

— Umbra… tu fais trembler mes royaumes ? Tu es joueur, aujourd’hui.

Il tendit un doigt vers un globe suspendu.

À l’intérieur : un des royaumes oniriques.

Ses contours flottaient, dissonants.

Un deuxième soubresaut.

Plus fort.

Plus profond.

Hypnos s’immobilisa.

Son sourire fondit.

Il fixa longuement le globe, sans cligner.

— …Non. Ce n’est pas Umbra.

Ses signatures sont là, oui… mais ce n’est pas lui.

C’est… c’est trop pur.

Il se redressa.

Doucement.

Comme un enfant soudain privé de chaleur.

Ses yeux s’écarquillèrent.

Un éclair lui traversa la nuque.

Un frisson dans le dos.

Un souvenir.

— Non…

Il tituba d’un pas.

Son souffle s’accéléra.

Ses doigts se crispèrent sur sa tunique de soie.

Puis il tomba à genoux.

Et sans un mot…

Il pleura.

De vraies larmes.

Épaisses, irrépressibles.

Comme si une éternité de silence venait d’être percée.

— Ma… maîtresse…

Est-ce vraiment Vous… ?

Ses peluches restèrent figées.

Le royaume tout entier semblait retenir sa respiration.

Hypnos releva la tête.

Ses yeux ruisselants fixaient le ciel onirique qui se fracturait en silence.

Maîtresse Thana…

Nul ne vit cette “Maîtresse” que le Seigneur osait nommer.Mais une ombre…et un froid ancien, oublié,recouvrit lentement l’ensemble des Royaumes Oniriques.

Pas en conquérante.Pas en visiteuse.

Comme une Reine qui n’a pas besoin d’entrer pour être obéie.

Car si ce royaume appartenait à Hypnos…alors, Hypnos, lui, appartenait à Elle...

Et dans l’éther même de l’Onirisme,une vérité s’imposa à tous :Elle n’était pas là.Mais Elle était réveillée.

 

ACTE II : Les Royaumes en déséquilibre

 

Les Royaumes Oniriques tremblaient encore.

Mais ce n’était plus l’ondulation joyeuse des cauchemars enfantins.

C’était… un effondrement silencieux.

Invisible. Systémique.

Des arches cristallines s’effondraient sous leur propre géométrie.

Des cieux d’encre se fracturaient en silence.

Des océans de plumes se vidaient d’un seul souffle.

Le Royaume ne délirait plus. Il cédait.

Un Rêveur de haut rang, drapé de brume blanche, tituba jusqu’au trône.

Il tomba à genoux.

— Seigneur Hypnos… la trame se décompose. Les Royaumes ne répondent plus.

Mais Hypnos ne répondit pas.

Il ne leva même pas les yeux.

Il fixait un point invisible dans le vide.

 

Il se leva. Sans un mot.

Et s’éloigna. Seul.

Vers le Cœur Onirique.

Le Nexus.

Là où toutes les couches mentales convergent,

où l’architecture du rêve prend racine,

où l’onirisme devient Loi.

Ses pas étaient lents, sans écho.

Chaque pavé semblait hésiter à exister sous ses pieds.

L’éther lui-même s’écartait de sa présence.

Arrivé devant la sphère centrale, il tendit la main.

— Je suis le Seigneur des Rêves. Je t’ordonne de…

Un choc sec le repoussa.

Ni brutal, ni hostile.

Juste… un refus.

Hypnos recula. Pas par douleur.

Par respect.

Il comprit.

Ce n’était plus lui, le centre.

— Elle est là…

Pas présente.

Mais dominante.

 

Il convoqua un Conseil d’Urgence.

Les Tisseurs de Songes.

Les Architectes de Logique.

Les Sentinelles mentales.

Tous le regardaient.

Pas avec panique.

Avec une crainte sourde.

Car eux aussi avaient compris :

Quelque chose — ou plutôt Quelqu’une — pesait.

— Que devons-nous faire, Seigneur ?

Hypnos ferma les yeux.

— Rien de ce que j’ordonnerais ne serait supérieur… à une simple inspiration inconsciente de Ma Maîtresse.

Un silence.

Épais. Viscéral.

Même les Royaumes s’étaient figés.

Comme si les songes eux-mêmes refusaient de déranger ce moment.

Puis, une fissure.

Pas dans la salle.

Dans Hypnos.

Il rouvrit les yeux.

Rouges. Lourds.

Non de larmes…

Mais d’une fatigue millénaire.

— Je ne suis pas prêt, souffla-t-il.

Un murmure à peine audible, mais chaque esprit le perçut.

Chaque rêveur enregistra la faille.

Le vertige d’un dieu.

Alors, soudain — il frappa.

Pas avec ses poings.

Avec sa volonté.

La table mentale vola en éclats,

dissoute dans un cri de logique brisée.

Un rêve instable explosa dans une volute noire.

Une peluche chancela.

Puis s’éteignit.

La salle se vida.

D’un seul battement de cœur.

Les Entités du Conseil disparurent.

Non par peur.

Par ordre muet.

Hypnos resta seul.

Assis au bord d’un escalier infini,

là où les marches menaient à des mémoires qu’il n’avait pas créées.

Dans sa main : une peluche effondrée.

Il la caressa du pouce.

Souffla doucement dessus.

Elle reprit vie.

Un clignement d’yeux.

Un souffle de coton.

Il sourit. Faiblement.

— Il est temps de réparer.

 

Il se leva.

Et claqua des doigts.

Un battement traversa les Royaumes.

Non une onde.

Un accord.

Les musiques mentales résonnèrent.

Les Tisseurs de Songes reprirent leur ouvrage.

Les Sentinelles fusionnèrent avec les lignes brisées.

Les Architectes recalibrèrent les flux.

Les étoiles de mémoire… clignotèrent à nouveau.

Moins nombreuses.

Mais plus nettes.

Plus exactes.

Un ordre nouveau s’alignait.

Non pas par décret.

Mais par résonance.

Hypnos, debout sur la plus haute arche,

observait le ciel fracturé.

Il murmura :

— Si Son réveil est inévitable…

alors je dois être digne de l’accueillir.

Et dans l’éther même de l’Onirisme,

les Royaumes comprirent.

Le retour n’était plus une question.

Mais une certitude.

 

 

ACT III : L’Echo du Réveil

 

Le Royaume s’était calmé… en surface.

Les peluches avaient repris leur place, les brumes leurs volutes. Mais tout sonnait faux.

Hypnos n’avait pas quitté son trône. Les jambes croisées, le regard rivé au vide, il ne souriait plus. Pas même intérieurement.

Un Archiviste s’approcha à pas feutrés. Il s’inclina.

— Seigneur Hypnos… faut-il renforcer les barrières ?

— Inutile.

Sa voix, si douce d’habitude, était presque tranchante. Mais pas hostile. Triste.

Il se leva.

— Ce n’est pas une intrusion. Ce n’est pas un assaut. C’est une Résonance.

L’Archiviste ne comprenait pas, mais n’osa pas poser de question. Il se recula.

Hypnos tourna sur lui-même. Lentement.

— Ce n’était pas un appel.

Ni une volonté.

C’était une Résonance.

Il effleura du doigt la surface d’un miroir de brume.

Aucun sort.

Aucune commande.

Juste un contact.

Et les reflets se mirent à couler.

Des images, floues d’abord.

Tordues. Instables.

Comme des souvenirs qui ne lui appartenaient pas.

Puis… plus nettes.

Une Tour au sable noir.

Un temple enfoui.

Des épreuves.

Des cris.

Des serments.

Il vit un garçon.

Jeune. Tordu par la douleur.

Poussé par une force qu’il ne comprenait pas encore.

Son regard… n’avait rien de céleste.

Mais quelque chose, en lui, grondait déjà.

Le miroir pulsa.

Un éclair doré.

Une silhouette féminine — scellée, enfouie, engloutie dans la chair même du garçon.

Puis… l’éveil.

Une lumière noire.

Silencieuse.

Implacable.

Thana.

Hypnos recula d’un pas.

Un souffle plus dense le frappa.

Non physique.

Pur.

Un choc d’âme.

Ses pupilles se contractèrent.

Il murmura, la voix tremblante :

— Elle s’est éveillée…

Mais pas pour nous.

Pas pour moi.

Pas même pour le monde.

Il serra les poings.

Ses ongles s’enfoncèrent dans sa paume astrale.

— Elle s’est éveillée…

par nécessité.

Pour lui.

Pour ce… Kael.

Ce mortel… si fragile.

Mais à l’instant même où le mot franchit sa pensée,

une douleur vrilla son cœur.

Brutale. Inattendue.

Comme une torsion de Magia pure,

un rappel divin.

Un avertissement.

Hypnos vacilla.

Sa respiration se coupa.

Il tomba à genoux.

Ses mains crispées sur son torse.

Ce n’était pas un châtiment.

C’était… une correction.

Subtile. Absolue. Méritée.

Il comprit.

Ses mots… avaient été une offense.

Pas envers Kael.

Mais envers Elle.

Car ce choix était Sien.

Et s’Il était Son élu…

alors sa faiblesse n’avait plus d’importance.

Le miroir se troubla.

Ses reflets se brouillèrent,

comme si les émotions d’Hypnos perturbaient la résonance elle-même.

Il détourna le regard.

Mais le mal était fait.

Il avait douté.

Et il le savait.

Alors il jura.

En silence.

De se faire pardonner.

Quoi qu’il en coûte.

 

ACTE IV : Préparatifs pour l’Inconnu

 

Le silence était revenu.

Un silence qui n’avait rien de paisible.

Il avait le goût du vide…

…et de l’attente.

Hypnos marchait lentement, les bras ballants, les mèches folles collées à son front.

Il était redevenu ce petit garçon aux yeux clos… mais son pas n’avait plus rien d’enfantin.

Sous ses pieds, l’éther s’effritait à chaque contact.

Et derrière lui… le tissu même des Royaumes Oniriques semblait se rétracter.

— Seigneur Hypnos… vous saignez.

La voix venait d’un rêveur ancien. Une silhouette voûtée, cousue d’insomnie.

Elle s’inclina profondément.

Hypnos baissa les yeux.

Ses paumes.

Striées. Non pas de plaies, mais de lignes rouges « fractales » comme si le trop-plein de Magia mentale avait déchiré ses circuits internes.

Il murmura :

— Elle… m’a transmis quelque chose.

Un écho.

Mais ce n’est pas un message.

Pas un ordre.

Pas vraiment.

Il ferma les yeux plus fort encore. Comme s’il voulait forcer son esprit à déchiffrer l’impossible.

— Ce n’était pas pour moi.

Il tourna la tête.

Un globe suspendu, empli de brumes blanches et de rêves étagés, flotta vers lui.

Hypnos le fixa un instant. Puis tendit la main.

Le globe s’ouvrit en silence.

Et une onde douce parcourut les Royaumes.

Pas un mot.

Pas une phrase.

Mais une injonction pure.

Préparez-vous.

Les Royaumes s’agitèrent.

Les Tisseurs quittèrent leurs spirales méditatives.

Les Sentinelles, jadis figées dans leurs statues de sable, se relevèrent.

Les peluches gardiennes grandirent — certaines jusqu’à atteindre la taille d’un titan.

Les Rêveurs Centraux ouvrirent les Livres Non-Écrits.

Les corridors oniriques vibrèrent, se réarrangeant dans une nouvelle logique.

Le chaos devenait… ordre.

Pas un mot ne sortait de la bouche d’Hypnos.

Mais tout l’univers rêvé avait compris.

La Reine — même absente — avait parlé.

Et Son Émissaire avait entendu.

Il s’arrêta dans le Sanctuaire Mental.

Là où l’éther prenait forme.

Où les concepts devenaient matière.

Autour de lui, les Scribes, les Archivistes, les Stratèges des Songes s’inclinèrent.

Il ne les regarda pas.

Il posa un genou au sol.

Puis, lentement, déposa un cristal au centre d’un socle de silence.

— Un réceptacle pur, murmura-t-il.

Un lien.

Si jamais… Elle devait me parler à nouveau…

Que ce soit par ce canal.

Il se redressa.

Et claqua des doigts.

Un millier de cercles mentaux se mirent en rotation.

Les Royaumes Oniriques se plièrent.

Les rêves furent recalibrés.

Les flux émotionnels déviés.

Les lois du souvenir reprogrammées.

Le royaume changeait.

Hypnos ne préparait pas une guerre.

Il préparait un accueil.

Et soudain.

Un tremblement.

Un éclair noir.

Une pulsation dans le ciel onirique.

L’éther hurla.

Les étoiles-rêves s’éteignirent une à une.

Un mot.

Ou une ébauche de mot.

Une phrase déchirée, injectée dans le cortex même du dieu :

…Prépare… pour… quand… il…

Puis… plus rien.

Hypnos tomba à genoux.

Ses poings serrés contre le sol tremblaient.

Mais il ne pleura pas.

Il ferma les yeux.

Et un sourire, imperceptible, glissa au coin de sa bouche.

— Un ordre…

Même incomplet…

…reste un ordre.

Il se releva.

Et sans autre mot, commença à marcher.

 

ACTE V — Le Dernier Ordre

 

Le ciel onirique ne brillait plus.

Les constellations fluides s’étaient figées,

et les arches cristallines du Grand Rêve étaient retombées dans un silence presque sacré.

Hypnos avançait seul.

Ses pas ne laissaient plus de trace.

Comme s’il traversait un monde qui n’était déjà plus tout à fait le sien.

Il entra dans la Salle des Rumeurs.

Un lieu qui n’existait que lorsque le doute devenait réel.

Des colonnes floues montaient vers un plafond qui n’avait pas de fin.

Au centre, un piédestal.

Nu.

Vide.

Hypnos s’approcha.

— Maîtresse… murmura-t-il, presque inaudible.

Il posa ses deux mains sur la pierre.

Un craquement.

Un souffle.

Un fragment de vide se matérialisa —

non pas une voix,

mais une trace de volonté.

Le silence prit forme.

Et dans ce vide pur…

quelque chose fut dit.

Pas par mots.

Mais par impact.

Un seul instant.

Une seule transmission.

Hypnos recula d’un pas.

Ses doigts tremblaient.

Son souffle s’accéléra.

Puis il tomba à genoux.

Pas de douleur.

Pas de peur.

Mais une certitude.

— …Très bien, dit-il dans un murmure.

Il se redressa. Lentement.

Puis, d’une voix douce et calme :

— Le dernier ordre… a été donné.

Il se retourna.

Les portes du rêve se refermèrent derrière lui.

Dans le silence,

l’écho de ce dernier contact se répandit comme une onde dans les Royaumes.

Les plus anciens se figèrent.

Les plus sensibles… pleurèrent.

Et tous comprirent, sans l’avoir entendu :

Elle est revenue.

Mais ce que l’ordre contenait…

nul ne le savait.

Sauf lui.

FIN DU ONE-SHOT

– Mais le premier pas d’un autre cauchemar.

 

 

 

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