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Chapter 1 - Le dernier baiser

Chapitre 1 — Le Dernier Baiser*

Dans la nuit profonde, un silence pesant s'abattait sur les terres noires. La lune, voilée par les nuages, jetait une lueur pâle sur un château dévasté. Le sang tapissait les couloirs, les murs résonnaient encore des cris d'agonie. Des flammes rampaient sur les drapeaux de la royauté démoniaque, autrefois symbole de puissance. Dans une salle déchirée par la guerre, *Kazuto*, blessé et haletant, tenait fermement la main de sa femme *Alya*, à genoux, le souffle court, leur bébé serré contre sa poitrine.*Kazuto (à voix basse, le regard noyé de tristesse)* : « Alya... C'est bientôt la fin. Écoute-moi bien. Tu dois fuir. Protège-le... Protège notre fils. »*Alya (les larmes coulant sans retenue)* : « Je refuse de te laisser ! Sans toi... je n'ai plus rien. »Kazuto s'approcha d'elle, déposa un baiser tremblant sur son front, puis sur celui de l'enfant. Il ferma les yeux un instant, retenant ses sanglots.*Kazuto (la gorge nouée)* :« J'aimerais tant voir ce petit rire, marcher, devenir un homme. Mais je ne peux pas... Alors je t'en supplie... vis pour nous trois. »Il prit une dague à sa ceinture, la fit glisser doucement contre sa propre paume, laissa le sang perler, puis tendit son doigt ensanglanté vers le front du bébé. Il traça une fine ligne au centre de son front.*Kazuto (solennel)* : « Ce sang est le mien... C'est mon serment. Ce monde ne t'a pas voulu, mais je t'ai aimé dès le premier instant. Que ce symbole te rappelle que tu es mon héritier, et que je serai toujours là... en toi. »Alya fondit en larmes. Elle le serra fort contre elle, leur dernier baiser, un mélange de désespoir et d'amour infini. Puis, à contrecœur, elle se redressa.*Kazuto (faiblement)* : « Prends ce tunnel... court sans te retourner. »Elle hocha la tête, ses doigts tremblants trouvant les siens une dernière fois. Une étreinte silencieuse. Un adieu. Quand elle se retourna pour partir, Kazuto souffla un dernier mot :*Kazuto* : « Je vous aime... »Alya courait à travers le tunnel sombre, la respiration haletante, les sanglots ravalés. Les bruits des soldats résonnaient déjà.*Soldat de Kurozan* : « Elle s'échappe ! Attrapez-la ! »Dans la salle éventrée, *Kurozan* fit son entrée, silhouette imposante, les yeux brûlant de colère.*Kazuto (faible, mais debout)* : « Père... pourquoi me fais-tu ça ? »*Kurozan (froid)* : « Tu n'es plus mon fils. Tu as choisi l'amour... la paix... Tu es faible. Tu ne mérites pas le trône. »Le choc des deux générations fit trembler les fondations. Le père contre le fils. L'idéologie contre l'humanité. Quand le combat cessa, les deux corps gisaient au sol. Kazuto ne respirait plus. Kurozan, toujours vivant, ne pouvait plus bouger.*Kurozan (dans un souffle)* : « Meurs, Kazuto... Ton rêve s'éteindra avec toi. »

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Dans la forêt, la pluie tombait maintenant en trombes. Alya courait, les jambes lourdes, le cœur déchiré. Elle tenait fermement l'enfant, serré contre elle.*Alya (pensée)* : 

*Kazuto… j'ai mal… mais je vais tenir… Pour toi. Pour lui.*Lorsqu'elle vit un village au loin, elle ralentit. Elle déposa doucement le bébé sous un arbre protégé, l'enveloppant dans sa cape encore chaude.*Alya (en pleurs, caressant le front de l'enfant)* : 

« Mon cher enfant, la vie est une aventure magnifique et parfois pleine de défis. N'oublie jamais à quel point tu es aimé, plus que les mots ne peuvent le dire. Avance avec courage, apprends de chaque instant et souviens-toi que même dans les moments difficiles, il y a une force incroyable qui sommeille en toi. Je serai toujours avec toi, dans ton cœur, te guidant. même si mes jours sont comptés, mon amour pour toi est éternel, plus vaste que le ciel. Vole de tes propres ailes, explore les merveilles de ce monde, mais garde toujours à l'esprit que tu es précieux, unique, irremplaçable. Cherche la joie, partage ta bonté et sache que mon esprit veillera toujours sur toi, comme un doux murmure dans le vent.»Elle embrassa son front, longuement, tendrement, y laissant sa chaleur. Puis elle se redressa, prête à attirer les ennemis loin du village.

*Alya (en criant)* : 

« Hé ! Bande d'idiots ! C'est moi que vous cherchez non ?! Approchez donc ! »Et sans hésiter, elle courut droit sur eux, les poings serrés.*La pluie noya son cri, mais le courage d'une mère, lui, résonna pour l'éternité.**[16 ans plus tard…]*

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