Épilogue – Les Murmures du Vide
La nuit était tombée sur un monde silencieux.
Le vent portait encore l’odeur des cendres… et pourtant, une étrange paix flottait dans l’air.
Au milieu des ruines calmes, Ryo se tenait sous un vaste ciel étoilé.
Ses yeux, autrefois voilés par le doute, brillaient désormais d’une flamme paisible — née de cent années de solitude dans le Vide.
Il n’avait plus peur.
Ni de sa puissance.
Ni de lui-même.
> « La peur n’est qu’un voile posé sur la vérité. »
– Gabriel
Derrière lui, les vestiges du champ de bataille fumaient encore, mais le village tenait toujours.
Les cris, les doutes, les accusations — tout s’était dissipé dans le vent nocturne.
Ryo savait que les mots des hommes n’avaient plus d’importance.
Seule comptait la promesse qu’il s’était faite.
> « Je ne cherche plus la rédemption… seulement la compréhension. »
Il posa la main sur le sol, sentant le faible battement de la vie sous la terre.
Le vide en lui murmurait encore — froid, patient.
Mais cette fois, il ne le repoussa pas.
Il écouta.
La voix de Gabriel, calme et profonde, résonna une dernière fois en lui :
> « Tu as marché entre la lumière et l’ombre…
Mais souviens-toi, Ryo — le véritable ennemi ne vient pas du Vide.
Il naît dans le cœur des hommes. »
Une brise traversa les ruines, douce et définitive.
Puis le silence reprit possession du monde.
L’équilibre était revenu… pour l’instant.
Mais quelque part, au-delà de l’horizon, des forces oubliées commençaient à s’éveiller.
Et les étoiles — témoins muets du destin — se mirent à frémir.
> Ainsi s’achève le Volume I de « Les Échos Éternels du Vide ».
Mais ceci… n’est que le commencement.