Les Échos Éternels du Vide – Fragment I
Résumé du Volume I – L’Ombre et la Flamme
Trahi par les siens et consumé par la guerre, Ryo a trouvé refuge dans le Vide — un espace hors du temps, où cent ans d’isolement ne furent qu’un souffle pour le monde des vivants.
De ce néant, il est revenu changé : plus fort, mais aussi plus seul que jamais.
Au fil de son voyage, il a affronté la peur, la haine et le poids d’un pouvoir qu’il ne comprenait pas.
Guidé par la voix de Gabriel, il a découvert que le véritable ennemi ne venait pas du Vide, mais des cœurs corrompus des hommes.
Et lorsqu’il choisit de ne plus fuir, mais de comprendre… le monde, lui aussi, commença à changer.
Son combat s’acheva dans les flammes, mais la paix qu’il offrit au village ne fut qu’un répit.
Car au-delà des montagnes, les forces oubliées du monde s’éveillaient déjà.
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Prologue – L’Aube du Néant
L’aube se leva sur un monde encore marqué par la guerre.
Les cendres s’étaient déposées, mais le ciel portait encore la couleur des blessures.
Sur les plaines calcinées et les montagnes noyées de brume, un homme marchait seul.
Ryo.
Le vent souleva son manteau, dispersant la poussière d’un passé qu’il refusait d’emporter.
Chaque pas l’éloignait du village, de Gabriel, et de tout ce qu’il avait essayé de comprendre.
Le Vide en lui demeurait silencieux — non pas disparu, mais endormi, comme une bête attendant son heure.
Il n’avait ni but, ni maître.
Seulement une phrase gravée dans sa mémoire :
> « Si le monde rejette la paix… alors je la chercherai là où personne n’a osé la trouver. »
Son regard se perdit vers l’horizon, où la foudre dansait derrière les nuages.
On disait que dans ces terres oubliées, des êtres anciens s’étaient éveillés :
des bêtes légendaires, des esprits d’avant le temps, des entités que même les rois craignaient de nommer.
Leurs murmures couraient dans le vent — prières et menaces mêlées.
Un nouvel équilibre naissait, fragile et incertain.
Et sans le savoir, Ryo venait d’en franchir le seuil.
Il s’arrêta sur une colline solitaire, observant la lumière pâle du matin glisser sur les ruines du monde.
Puis, à voix basse, il murmura :
> « Peut-être que la paix n’existe pas…
mais au moins, j’en trouverai la raison. »
Le vent lui répondit en silence.
Et Ryo reprit sa marche.
Vers l’inconnu.
Vers les légendes.
Vers le commencement du Fragment du Néant.